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"L’exposition Amazônia Brasil vous invite à découvrir la forêt brésilienne d'un point de vue culturel et environnemental."

À priori je n'étais pas tentée, je craignais le côté pédagogique du palais de la découverte, la crainte des hordes de gamins venus visiter en écoles. Oui il y en avait même un jeudi après midi. mais sur la partie du Brésil, pas de gamins, que des femmes.


Quand j'y suis pénétrée, j'ai surpris un homme assis devant un ordinateur, qui semblait correspondre par messagerie instantanée. Curieuse, indiscrète, j'ai surpris une discussion en portugais. j'ai demandé si c'était personnel ? et il m'a expliqué que il y avait d'installé au Brésil un poste ordinateur similaire à celui-ci, qui permettait d'échanger par vidéo conférence comme c'était je le voyais ici, caméra, image, génial. mais ce qui a été génial c'est que je me suis mise à participer bien évidemment, parlant couramment le portugais, et je me suis retrouvée à discuter (pas en chat mais avec un micro et l'image) avec un jeune garçon qui se trouvait dans la comunidade de MAGUARI, dans la ville de BELTERRA, sur le rio Tapajos dans l'état de Parà (dont la capitale est Belem ... do Parà). Et le monsieur qui était là, Seu Pedrinho de son nom, traduisait mon portugais pour que le jeune Brésilien puisse me comprendre. Quand je lui ai demandé ce qu'il faisait de ses journée, s'il travaillait, s'il étudiait, il m'a répondu qu'il travaillait en famille. Je lui ai demandé s'il avait déjà visité d'autres endroits du Brésil, et il m'a répondu qu'il était né là et toujours resté dans sa ville. Étonnant non ? Je conversais avec le Brésil, avec quelqu'un d'un petit village de l'état du Parà en pleine Amazonie.

Ensuite je me suis trouvée dans la visite de l'expo, et ce qu'il y a de super intéressant c'est qu'il y a un guide si je peux dire, enfin une jeune femme Brésilienne, scientifique, qui explique les problèmes de la nature.

Évidemment j'ai sorti ma question essentielle : "mais où se trouvent ces indiens qui portent des plumes dans les cheveux, se peignent le corps et dansent des danses rituelles, je n'y crois pas. elle m'a expliqué que des petits avions quand ils survolent l'Amazonie, découvrent des groupes de huttes et des indiens, dont les campements sont ignorés de l'officialité". Oui il y a toujours quelques 2 millions d'Indiens au Brésil (sur une population de XXXX millions de Brésiliens ... ajuda Vânia ...) qui vivent sans communication avec le monde dit "civilisé". Les scientifiques ne se sentent pas le droit d'aller les déranger et je suis bien d'accord avec cette attitude.

J'ai posé la question sur les Xingu, qui à ce que je sache sont les plus attachés à la tradition. On m'a expliqué qu'ils étaient même très virulents vis à vis des incursions étrangères.

Les craintes de l'Amazonie : les feux de forêt (comme sur d'autres continents, j'en ai vus tellement) causés soit par les villageois qui se créent ainsi des lopins de terre cultivables, soit par la nature, réflexion du soleil dans quelque matière brillante, et le feu se déclare.

Autre danger pour l'Amazonie : la production de bois, coupe des arbres qui en s'écroulant éécrasent d'autres atbres. Non que l'exploitation du bois soit un mal si on plante de nouveaux, mais la surveillance de la façon dont la coupe est faite sans nuire au reste de la forêt serait adaptée. Aussi la capture des oiseaux, les aras par exemple. 10 € à la vente vers l'intermédiaire, ensuite des milliers d'euros à la revnete à l'étranger, sans compter la proportion de des aras qui meurent en cours de voyage.

Mes découvertes personnelles : il existe des mini grenouilles, mais 2 cm, d'un bleu comparable à une pierre précieuse, et qui sont hyper dangereuses, elles possèdent un venin, que si on marche sur elles ..... Qui a entendu parler de ces grenouilles ?

J'ai vu la photo d'un oiseau jaune-orangé avec une crête sur la tête, personne n'a pu m'en donner le nom. Qui sait ?

J'ai vu la feuille la plus grande du monde, d'un arbre qui se nomme coccoloba.

J'ai enfin pu me faire expliquer par Seu Pedrinho ce qu'était l'andiroba, la plante utilisée dans mes produits de beauté récemment achetés chez Natura. La vendeuse m'avait dit que c'était la résine d'un arbre. Eh bien non, l'andiroba est bien un arbre d'Amazonie, très grand. Il produit des fruits comparables à la noix du Brésil. À l'intérieur se trouve une graine, un noyau. On fait bouyillir les noyaux, qui se mollissent, on fait couler cette apte dans un moule en aluminium et on en récolte goutte à goutte une huile, qui sert à tout, antibiotique, pour la gorge et pour la beauté au Brésil et maintenant en France.

 

Lisez les commentaires qui m'ont été apportés à cet article, il y a plein d'informations supplémentaires notamment données par ma copine Vânia Beatriz.


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