Il est difficile de faire plus de trois visites. d'autant plus que dans les trois endroits où je me suis rendue, il y avait une obligation de visite guidée, c'est à dire aussi une conférence préalable obligatoire, les visites ne peuvent se faire sans accompagnateurs. Des discours chiants au possible, par des vieilles conférencières,  qui n'ont absolument pas suivi des cours d'adaptation afin de parler journalistiquement et modernement. Surtout que dans ces visites, de nombreux parents sont accompagnés d'enfants jeunes."vous ai-je dit que ..." "est ce que je n'ai pas oublié de vous dire que ..." qu'est ce que je pourrais encore vous raconter ..." !!!!! ça traîne !

Enfin, j'ai du subir pour pouvoir "voir". Il n'y a a qu'à la visite de que la guide, qui était beaucoup plus jeune que les autres n'était pas chiante à écouter. 

La Maison du Fontainier

42 Avenue de l'Observatoire, 75014 - Paris

Première vision dans la queue ...  les entes des sans-abris, installés face à l'entre de l'Observatoire.

Puis, ce cheval. en effet le lieu est habité par des soeurs qui accueillent des enfants handicapés et leur font pratiquer ... l'équitation ...

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La maison du Fontainier est aussi appelée également Grand Regard de l’Observatoire, et 27e du nom. Elle a été construite à la demande d’Henri IV, puis de Marie de Médicis, pour améliorer l’alimentation en eau de Paris et plus particulièrement celle de la rive gauche. Débouché de l’aqueduc dit « de Médicis », elle draine les eaux de la nappe phréatique de Rungis et de ses environs (sources du sud).

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27e du nom, c'est écrit au dessus de la porte.

 

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Cet aqueduc, parallèle au tracé gallo-romain antique, commence sa course au Carré des eaux (regard des sources et regard n° 1) à Rungis, débouche à Paris par l’actuelle porte de Gentilly, passe sous le parc Montsouris, traverse le nouveau quartier Alésia-Montsouris, la maison de santé de La Rochefoucault, le parc de l’Observatoire et la termine à la maison du Fontainier.


Il est construit entre 1613 et 1623 par les entrepreneurs Jean Coing et son gendre Jean Gobelin. Il mesure près de 13 km. Son parcours est jalonné de 27 regards qui permettent de contrôler et d’entretenir le système d’écoulement, mais aussi d’aérer l’eau pour en maintenir constamment la fraîcheur.

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"À l’époque gallo-romaine, la rive droite du fleuve ressemble à un marais inhospitalier empêchant son développement. Peu à peu, des crues moins abondantes, un climat plus doux assainissent cette zone. Sous les Mérovingiens, des églises sont construites sur les monceaux Saint-Gervais, Saint-Merry et Saint-Martin…. Les quartiers commencent à se développer à partir des xie et xiie siècles, alimentés en eau par le fleuve et par de nombreux puits creusés par les Parisiens (moins profonds sur cette rive).

La rive gauche souffre également d’un manque d’accès à l’eau, d’autant plus qu’aucune source ne se trouve dans les environs.

Face à ces problèmes de pollution, de pertes dans les fontaines publiques et d’abus des concessions aux particuliers, la monarchie, sous l’impulsion d’Henri IV, reprend le contrôle de la distribution de l’eau. En 1594, le roi lance une opération de rénovation et d’amélioration du système d’alimentation au nord de Paris, et un grand projet de construction d’un nouvel aqueduc au sud. Les recherches s’orientent, grâce à la redécouverte de l’aqueduc romain, vers les sources de Rungis et de Wissous. Le projet faillit être interrompu avec l’assassinat d’Henri IV en 1610.

En 1612, Marie de Médicis, reine et régente du royaume, envisage de construire un nouveau palais, lassée par celui du Louvre. Elle achète alors le vaste domaine et le château dit « du Luxembourg », en lisière de Paris. Elle décide aussi de relancer le projet de construction de l’aqueduc, prévu par son défunt époux. En 1613 les jardins, les canaux et les fontaines sont aménagés ; la construction du palais qui débute en 1615 se termine en 1631.       

La construction de l’aqueduc

Le chantier de l’aqueduc est adjugé par la ville de Paris le 27 octobre 1612 au maître maçon Jean Coing. Puis à la mort de celui-ci en janvier 1614, c’est Jean Gobelin, son gendre, qui prend la succession du chantier. Les travaux de terrassement débutent en 1613 et emploient jusqu’à 600 ouvriers. Ils durent 10 ans et le 18 mai 1624 les eaux coulent officiellement dans les conduites. Les eaux captées à une altitude de 75 mètres à Rungis descendent sur 13 kilomètres jusqu’à la maison du fontainier à 57 mètres d’altitude avec une pente moyenne de 1,4 ‰. Du fait que le Médicis puise son eau à Rungis, qu’il traverse de façon très visible la vallée de la Bièvre à Arcueil et Cachan, il porte également au cours de l’histoire les noms d’aqueduc des eaux de Rungis, aqueduc d’Arcueil ou de Cachan."        Source : Internet 

 

 Visite :

"La répartition finale des eaux de ses sources du sud se fait dans les sous-sols, au-dessus desquels on construit, en 1619, la maison du Fontainier, d’un beau style Louis XIII. Elle sert, jusqu’à la Révolution, de logement de fonction à l’intendant général des Eaux et Fontaines du roi. Ces sous-sols sont aujourd’hui classés monument historique.

 

Ils sont divisés en trois salles dans lesquelles se trouve un bassin dit respectivement, du Roi, des Religieux (des Entrepreneurs) et du Peuple (de la Ville). L’aqueduc, galerie voûtée, débouche dans le bassin central des Religieux. De ces bassins et par la patte d’oie, courent les trois canalisations qui distribuent l’eau dans Paris jusqu’au milieu du XIXe siècle.

 

En 1845, les ingénieurs Lefort et Mary construisent le grand réservoir pour stocker l’eau qui s’écoule la nuit. C’est le prototype de ceux qu’allait créer Belgrand à Paris (Montsouris, notamment), dans la seconde moitié du XIXe siècle et début du XXe."

 

Au 19e siècle L’aqueduc Médicis, en mauvais état, il est abandonné au milieu du siècle et définitivement désaffecté en 1904, ses eaux alimentent toujours le lac et la cascade du parc Montsouris.

 

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Les trois bassins sont situés dans des salles voûtées en berceau, munie d’une fenêtre destinée à l’aération de la pièce."

Le «bassin du Roi», le plus grand, mesure 6,86 mètres cube.

Le «bassin des Carmélites», dit aussi «bassin de l’Entrepreneur», est de taille légèrement inférieure.

Le «bassin du Peuple», destiné à l’alimentation de Paris, mesure 4,73 mètres cube.

Le grand réservoir (ajout de 1845)

"Le grand réservoir mesure 30 mètres de longueur par 23 mètres de largeur, avec une capacité totale 1030 mètres cube d’eau. Le plafond, en béton, est formé de voûtes en berceaux soutenues par 60 piliers carrés. Il est doté également de 9 regards de visite."

J'ai commencé à prendre des photos et j'ai été repérée par la guide qui m'a dit que c'était interdit. je nai jamais vu de pancarte ... et je lui ai dit qu'elle ne l'avait pas dit. Mes prises de photos ont du être stoppées ...

Le grand réservoir, je l'ai vu mais pas photographié parce que j'avais été "repérée" !

 

Une chapelle dans l'hôpital Cochin    

Ancienne chapelle de l'abbaye de Port-Royal

123, Boulevard de Port-Royal, 75014 - Paris

"L’abbaye cistercienne Port-Royal des Champs avait été fondée au XIIe siècle à Magny-les-Hameaux près de Chevreuse, mais l’exiguité des bâtiments nécessita l’installation de la communauté dans Paris à partir de 1626. Les religieuses bénédictines dites Filles du Saint Sacrement s’installent donc dans l’abbaye Port-Royal de Paris. 

La mère abbesse Angélique Arnauld en prend la direction. Gagnée par les idées religieuses du théologien hollandais Jansenius (mort en 1638), la communauté devient le haut-lieu du Jansénisme.

Par son rayonnement et son hostilité à l’absolutisme royal, les jansénistes se mettent à dos à la fois le pape (qui les condamne en 1642 et 1644) et le roi. Le roi Louis XIV souhaite leur faire également signer en 1664 un formulaire réprouvant leurs erreurs. Mais sur 66 religieuses, 65 refusèrent de signer et durent quitter les lieux, certaines rejoignant tout simplement Port-Royal des Champs. Mais en 1709, Louis XIV ordonnera la destruction de cette abbaye, mettant fin au Jansénisme. Une des plus grandes crises spirituelles sous l’Ancien régime prenait fin.

Dès 1668, des Visitandines remplacent les Filles du Saint Sacrement et ont pour mission d’éduquer les filles de bonne famille. En 1681, la duchesse de Fontanges, dernière maîtresse de Louis XIV avant Mme de Maintenon, y meurt à l’âge de 20 ans en accouchant d’un enfant prématuré. Drôle de coïncidence pour ce lieu qui allait devenir dès 1804 la maternité Port-Royal, fusionner ensuite avec la maternité Baudelocque, et s’intégrer aujourd’hui à l’hôpital Cochin. 

La chapelle et le cloître peuvent se visiter, notamment au moment des journées du Patrimoine.

Franck Beaumont   http://www.evous.fr/Decouvrez-l-abbaye-de-Port-Royal,1141449.html

 

En 1795, l'Hospice de la Maternité, hôpital public, est ouvert au sein des bâtiments et de ceux de l'Oratoire voisin. En 1814, les services d'accouchement et l'école y sont transférés, et l'établissement prend le nom de Maternité Port-Royal. En 1890, la clinique Baudelocque est construite sur les terrains de la Maternité. Son nom vient de celui de Jean-Louis Baudelocque, professeur d'obstétrique de la fin du XVIIIe siècle.

C'est donc en entrant dans la cour de l'hôpital Cochin, que je vais arriver à entrer dans cette chapelle de l'abbaye de Port-Royal. On peut en voir l'extérieur même du Bd de Port Royal.

 

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Sur ce côté de l'hôpital, se trouve une petite porte qui permet d'entrer dans le cloître.

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L'Hôtel de Clagny a été construit par Pierre Lescot entre 1566 et 1569 au faubourg Saint-Jacques à Paris. Le Bd d ePort Royal nexistait pas, seule existait la rue St Jacques. Il sera remanié vers 1626, pour y accueillir donc le couvent de Port-Royal.

En 1966, la Maternité Port-Royal est installée dans de nouveaux bâtiments. Le cloître, la chapelle et la salle capitulaire de l'ancienne abbaye ont été conservés et intégrés sur le campus de la Faculté de médecine de l'hôpital Cochin.  

 

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Le cloître de Port-Royal. Il est adossé à la chapelle que l'on voit côté gauche sur la photo.

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La salle capitulaire    

 

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L'escalier des miracles

La chapelle

"De l’abbaye, il subiste donc aujourd’hui la chapelle des religieuses (1646-1647), visible sur le boulevard de Port-Royal, et le cloître bâti entre 1652 et 1655, situé derrière. L’architecte Antoine Le Pautre (le même constructeur que l’admirable hôtel de Beauvais dans le Marais) a conçu pour la chapelle une nef d’une seule travée portant une voûte en berceau. Il n’a malheureusement pas réalisé le portique décoré de balustrades ni le riche décor architectural (de statues) prévu. De même le cloître s’adossant à la chapelle présente une succession d’arches simples et austères, et est assez représentatif de l’austérité des jansénistes.'

Une messe est célébrée chaque dimanche à 10h30 dans la chapelle, de septembre à la Pentecôte.   

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J'ai ensuite beaucoup marché pour me diriger vers la rue du cardinal Lemoine. Sur le chemin, l'institut Pierre et Marie Curie.

 

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Le Collège des Ecossais

65 Rue du Cardinal Lemoine, 75005 - Paris

Depuis le xvie siècle, deux établissements de France étaient nommés Collège des Écossais, l'un à l'université de Douai, l'autre à l'ancienne université de Paris. À Paris, le Collège des Écossais (ou collège de Grisy) était un collège de l'ancienne Université de Paris. Il fut érigé par acte du 8 juillet 1333 pour les étudiants écossais de Paris.

Les Ecossais ont été accueillis entre 1326 et 1333 au collège du Cardinal Lemoine et durent aller étudier ailleurs à partir de cette dernière date.

En 1662, les autorités écossaises achetèrent un immeuble situé à cet emplacement – rue des Fossés-Saint-Victor, qu’elles firent démolir pour construire ce bâtiment. Toutes les activités y furent transférées en 1665.

Fermé à la Révolution, il fut restitué à l’Eglise d’Angleterre en 1806. Après avoir eu différentes focntions entre 1815 et 1918, il est désormais sous la responsabilité des Sœurs Dominicaines.

Malheureusement à 16H30, il venait de fermer, pour cause de service religieux ....

Donc, ce sera pour l'année prochaine ....

J'ai continué vers ma prochaine visite, qui se trouvait aussi dans la rue du cardinal Lemoine.

 

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L'Arche de l'enceinte de Philippe Auguste

30 bis Rue Cardinal Lemoine, 75005 - Paris 

Au 30 bis de la Rue du Cardinal Lemoine, on trouve, au coin, la Poste, et tout de suite après, un immeuble, assez récent, et ...  imbriqués dans l’immeuble moderne se trouvent les restes d’un mur (pas de pancarte) de l’enceinte de Philippe Auguste.  Il faut le savoir !!!!

Il semble quil existe une visite gratuite le premier mercredi de chaque mois à 14h30 (?).

Moi, pour le voir ce bout de mur, j'ai du subir la conférence d'une vieille conférencière chiante au possible. Impossible de visiter seul, bien évidemment. 

Il faut descendre deux étages en sous-sol, pour arriver au milieu des caves de l'immeuble, et des tuyaux de circulation d'air, face à l'Arche.

 

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L’enceinte de Philippe Auguste commençait sur la rive gauche de la Seine, côté amont, par une haute tour ronde analogue à la tour de Nesle, située à son extrémité aval et appelée la Tournelle. Cette tour défendit plus tard avec la tour Loriot de l’île Notre-Dame (Saint-Louis) et la tour Barbeau, sur la rive droite, élevées sous Charles V, l’entrée de Paris par la rivière. 

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Le vestige de l’enceinte de Philippe Auguste que j'ai vu, est composé d’une arche (de la muraille) enjambant la dérivation de la Bièvre, car la Bièvre avait été déviée afin de permettre d’arroser les jardins de l’abbaye Saint-Victor. Le canal poursuivait ensuite son chemin jusqu’à la Seine. 

1151 – Déviation de la Bièvre par un canal pour irriguer les terres de l’abbaye Saint-Victor,

1210 – Construction de l’enceinte Philippe Auguste et donc aménagement de l’arche pour permettre le passage du canal de la Bièvre,

1356 – Etienne Marcel fait creuser le long du mur de fortification, un fossé entre la porte Saint-Victor et la Seine. 

1680 – Les fossés sont comblés et les portes fortifiées rasées.

1910 – Disparition de la Bièvre en tant que cours d’eau parisien.

 

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C’est en 1989 que la Commission du Vieux Paris eut à traiter d’un projet de construction d’un bâtiment à usage d’habitation et d’agence postale à l’angle de la rue des Ecoles et de la rue du Cardinal Lemoine. Elle préconisa alors la réalisation de deux sondages afin d’établir un bilan archéologique.

Ces sondages permirent de constater que l’arche aménagée sur le tracé de l’enceinte Philippe Auguste subsistait et qu’il fallait en assurer la conservation. Un accord entre les parties prenantes fut conclu.L ’exploration archéologique eut lieu en 1991 et permit de reconnaître le plan des bâtiments anciens, de relever le profil d’une partie du fossé creusé au XIVème siècle, de fouiller le canal sur la largeur de la parcelle et de mettre au jour et de conserver l’arche.  

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Cette arche est haute sous voûte de 5.20 mètres et large de 2.90 mètres. Elle est construite en pierres calcaires jointoyées au mortier de chaux. Un intervalle large de 16 centimètres et profond de 14.5 centimètres devait permettre de clore le passage par une grille afin d’éviter que l’ennemi puisse pénétrer dans Paris. Les parties manquantes ont été remplacées par un arc de béton armé recouvert d’un mortier de chaux.

 

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